Oratoriu di e Petre Cutrate
écrit et composé par jean Philippe Baldassari,
adapté en langue corse par Ghjermana de Zerbi et Philippa Santoni,
orchestré par Stéphane Dietrich.
Un projet de création soutenu par :
Associu U Centru Di Ligamentu e d'Iniziu
Di e Prufessione Di u Sonu e Di a Musica
( C.L.I.P.So.M) legge 1901
En partenariat avec le Conservatoire de Corse Henri Tomasi,
Les classes et ensembles de musique vocale du Conservatoire,
Le chœur de voix corses A Tavagna,
Les structures et associations régionales partenaires, la SACEM,
Avec l'appui de la ville de Bastia et de la CDC .
"(...) L'ouvrage s'appuie à tous les instants sur une tradition à la fois sacrée et profane de l'île de Corse et par extension de l'ensemble des peuples et pays de la méditerranée. Quand nous avons conçu l'Oratoriu di E Petre Cutrate nous avons très vite souhaité y apporter une dimension poétique imaginaire et identitaire qui puisse résonner dans la mémoire et la pensée contemporaine au sein de la culture collective et vivante des paysages et des peuples de méditerranée. D'abord corse et latin, le récit est dédié à une figure centrale en un hommage vibrant.
Le prince de la pierre obscure se meurt il parle d une terre brûlée vendue spoliée maquillée dont lentement s'efface les traces et fondements de ce qui l'a construite au cours de plusieurs millénaires. Son combat contre des forces qui le guident et qui le dépassent tout à la fois fait émerger une dimension double de solitude poignante et de magie grandement présente à tous les instants de l'oeuvre.
Le prince de la pierre obscure se meurt il parle d une terre brûlée vendue spoliée maquillée dont lentement s'efface les traces et fondements de ce qui l'a construite au cours de plusieurs millénaires. Son combat contre des forces qui le guident et qui le dépassent tout à la fois fait émerger une dimension double de solitude poignante et de magie grandement présente à tous les instants de l'oeuvre.
Les références au mazzerisme (sorte de voyants des morts) aux streghe ( sorcières en corse) à la magie ancestrale de la corse antique (criature di a nottè forze suprane) les créatures de la nuit les forces supérieures) aux rivages de la Grèce ou des orients parfumés si proches sont là fortement ancrés au coeur de l'oeuvre. Enfin une écriture polyphonique pour le choeur "à la grecque" autour d'une écriture sensible et contemporaine réunit face à l'orchestre ( de 12 à 40 musiciens possible) une douzaine de voix à tous les pupitres ( de 12 à 40 voix possibles) (...)"