Philippa Santoni voit le jour à Ajaccio à la toute fin du siècle dernier. Brillante écrivaine, elle a mis sa plume au service de la langue corse, au risque de se priver, même dans son île, d'un vaste lectorat. Non par un quelconque militantisme mais parce que c'est pour elle le moyen de s'exprimer au mieux. Lycéenne à Ajaccio, elle fut lauréate du prix Andria Fazi (récompensant les meilleures copies en langue corse) en 2014. Elle obtient un master recherche en langue et culture corse. Parallèlement, en 2017, son texte Medusa obtint le premier prix du concours Aggius en Sardaigne et sa nouvelle Nephesh la seconde place au concours Altaleghe. Et en 2018, à vingt et un ans, elle reçut le Prix du livre corse pour L'eiu stesu, son premier recueil de proses poétiques publié chez Albiana, et le Prix de la collectivité de Corse pour le second : Scidditi puru u me nomi. A l'occasion du Premiu Timpesta 2019 sa nouvelle Si sbaglia ancu u preti à l’altari reçut une mention spéciale. Elle publiera un roman court, Da Parighji sin’à tè, en 2022 chez Òmara Editions, récit qui sera également enrichi d’une traduction en langue française réalisée par Fabien Raffalli.
Prix du livre Corse écrivaine
Première adaptation en langue corse de l'oratorio
Geneviève GINTER
Agrégée de langue latine
Adaptatrice des textes en langue latine de l'oratorio